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(ou supplication muette)
Je ne résiste pas : Inomée je suis, Inomée je reste...
Ne serait-ce parce que je suis sans nom. Sans collier.
Je ne résiste pas : j'aimerais qu'Il lise ça.
J'ai cessé de lui envoyer des sms. Je ne le ferai plus.
En théorie, je suis passée de "l'autre côté". C'est fini.
Je ne le ferai plus.
Je ne poursuivrai qu'avec des personnes ayant le désir d'être avec moi.
En théorie...
Mais je suis ici. Je parle de Lui. Je crève d'envie qu'Il me lise.
Et s'Il pouvait me répondre. Me faire un signe, alors là...
Mais pour cela, il faudrait qu'Il ait la curiosité de taper "Inomée" dans un moteur de recherche.
Je rêve, non ?
Je ne Lui manque pas. D'ailleurs c'était déjà le cas pendant N/notre relation. C'est pour cela qu'Il a rompu.
Même s'il ne l'a pas dit ainsi. C'est assez évident. Et je le savais.
y'a rien à faire ni à dire contre ça. Enfin si, mais c'est trop tard. J'aurais pu le laisser douter un peu lorsqu'Il lui arrivait de s'inquiéter doucement. Au lieu de l'assurer que je lui
appartenais bien et ne voulais pas d'autre Maître.
J'aurais pu me faire un peu absente pour Lui manquer. Lui laisser du temps, pour que le désir monte. Afin que l'envie reste présente. Mais je ne l'ai pas fait. Même quand je me disais que ce serait le moment :
je ne voulais pas jouer stratégie avec Lui. Je serai plus prudente à l'avenir.
-Mais il ne faut pas que je le sois trop non plus... je viens de compliquer une histoire qui démarrait bien, par peur de reproduire.-
Mon Maître me manque. Terriblement.
... Si c'était à refaire, je fermerais ma grande gueule. Comme je regrette de l'avoir ouverte !
Mais qu'est-ce qui m'a pris ? Qu'est-ce que j'avais besoin de Lui faire des reproches ?
La relation était très bien telle qu'elle était. J'avais beaucoup de chance de l'avoir.
On ne réalise parfois que trop tard.
Il avait nombre de qualités (feu mon Maître)... Et ce sont elles qui L'ont amené à rompre. Enfin, j'imagine.
Cruelle ironie.
J'imagine, j'espère que cela n'enlève rien aux miennes. Mais difficile de ne pas culpabiliser face à l'échec. Comment ne pas se demander où l'on a pêché. Et comment ? Qu'est-ce qui a été
déterminant ?
Cela étant dit : ce n'était pas la relation idéale. Oui, il était bourré de qualités. Et oui, je tenais à Lui.
Mais la relation idéale ? Non, bien sûr... Comment cela serait-il possible avec quelqu'un ne tenant pas à moi ?
Il faut vraiment que je revoie ma façon de considérer les choses.
Et pourtant, Il me manque. Terriblement.
Une relation D/s ne peut-elle pas fonctionner de cette façon ?
Je n'entrevois pas vraiment de remplaçant et il me parait difficile d'estimer autant quelqu'un d'autre.
Pourtant, cela doit être possible. Mais j'ai du mal à y croire.
Comme Il me manque. J'aimerais qu'Il lise ceci...
Je Lui enverrais bien, si je pensais qu'Il le souhaite.
Mais malheureusement, cela semble contre-indiqué.
Cela me démange quand même.
Je souris, j'imagine la situation embarrassante, si par hasard Il revenait sur Sa décision.
Ceci peut sembler une supplique virtuelle, d'autant que je ne l'envoie pas.
Mais pourtant c'est réel : s'il me donnait rdv demain, il me faudrait affronter son regard, son sourire, son rire.
Parce que j'irais, sans le moindre doute. Tremblante et génée, mais j'irais.
Je tenterais de nier, probablement...
A moins qu'Il ne m'impose de Lui dire en face, comme condition pour accepter de reprendre N/notre relation.
Ce serait terriblement dur. J'ignore comment je pourrais le faire...
J'en ai pourtant très envie. J'aimerais le supplier en face.
...
Fantasmeuse ?
Pourtant ce que N/nous avons vécu était bien réel.
Hell, mon Maître, tu n'imagines pas combien tu me manques.
Comme j'aimerais encore être à Ton service.
Comme je regrette.
Comme j'aimerais pouvoir te faire revenir sur ta décision.
Comme j'aimerais être la soumise que tu attendais.
Comme j'aimerais que tu m'apprennes à le devenir
Hell, comme j'aimerais pouvoir effacer mes fautes, mes erreurs, mes insuffisances.
Recommencer. Apprendre. Grandir. Le chemin n'était pas terminé.
Je ne peux rien te promettre : tu ne me reproches rien.
Pourtant...
Certes, y'avait du boulot. Mais j'aurais progressé.
C'est Toi qui avais les rênes en main. J'aurais suivi. Il suffisait que ce soit non négociable.
Que tu dises : "Je veux ça. C'est ainsi et pas autrement." Et j'aurais fini par plier, dans tous les domaines.
J'allais ajouter que pour certaines choses il aurait fallu de la patience. Mais je me trompe, ce n'est pas ça.
Seulement de la fermeté. Une décision irrévocable.
Et bla, bla, bla... Je vais continuer ainsi toute la nuit.
Tu me manques, mon Maître. J'aimerais tellement t'envoyer ceci.
J'espère que tu le trouveras.
Hell, mon très cher Hell
... Hellger (dès fois qu'une bonne âme veuille bien te faire passer le message. ^^)
Pensées.
Inomée.